Quel est le but du projet SHARE ?
SHARE est l’abréviation anglaise de l’Enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe. Elle est aussi appelée "les 50 ans et + en Europe". Elle a été créée pour aider à comprendre comment les sociétés peuvent s’adapter à l’augmentation du nombre de personnes âgées ainsi que les répercussions sociales, économiques et sanitaires de l’avancée en âge. Cette enquête est longitudinale, ce qui signifie que les mêmes répondants sont suivis sur une longue période. Les informations recueillies au cours de ecs entretiens permettent aux chercheurs d’analyser la situation financière, la santé et les relations sociales des personnes de 50 ans et plus en Europe et leurs évolutions. Ces résultats scientifiques visent aussi à informer correctement les décideurs politiques sur ces thématiques liées à l’avancée en âge, et à faire que leurs décisions reposent sur des éléments concrets de la vie des personnes âgées de 50 ans et plus.
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Qui finance le projet ?
Le projet SHARE est financé par la Commission Européenne et par plusieurs sources publiques de financement nationales. En France, SHARE est financé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche (MESR), la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV), le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) et l’Université Paris Dauphine - PSL.
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Qui coordonne le projet ?
En France, le projet SHARE est coordonné par l’Université Paris Dauphine - PSL qui mandate un institut de sondage pour la conduite des entretiens choisi par marché public. Depuis 2015, ce sont les enquêteurs du groupe Verian (anciennement Kantar Public France - TNS Sofres) qui effectuent ces entretiens en face-à-face.
Combien de pays réalisent l’enquête SHARE ?
SHARE est réalisée dans de nombreux pays européens. De plus en plus de pays rejoignent le projet. L’enquête a démarré en 2004 avec 11 pays et en comptait 20 en 2013. Depuis 2017, 26 pays de l’Union européenne ainsi que deux pays non-membres de l’UE, la Suisse et Israël, participent à l’enquête SHARE.
J’ai été contacté(e) pour participer à l'enquête SHARE. La participation est-elle obligatoire ?
La participation à SHARE n’est pas obligatoire : elle est basée sur le volontariat. Cependant, pour la qualité et la représentativité de l'enquête, vos réponses sont très importantes. En effet pour garantir la fiabilité des résultats il est essentiel que le plus grand nombre de personnes parmi celles choisies aléatoirement participent à l’étude, et ce indépendamment de leur âge et de leur état de santé. Puisque chaque personne est unique, nous ne pouvons pas la remplacer par une autre. Si vous vous décidez de participer à l’enquête SHARE, vos données sont rassemblées sans noms ni adresses. Ces données issues des entretiens seront analysées de manière agrégée et anonyme, uniquement dans le cadre de recherches scientifiques à but non lucratif.
D’où provient mon adresse et comment ai-je été choisi(e) pour participer à l’enquête ?
Les adresses des personnes que nous contactons nous sont transmises par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee), qui les a tirées de façon aléatoire dans une base de données couvrant l’ensemble des personnes résidant en France : les fichiers du recensement jusqu’en 2022, et les fichiers démographiques sur les logements et les individus (Fidéli) depuis 2023.
J’ai déjà participé à l'enquête SHARE par le passé. Pourquoi suis-je sollicité(e) à nouveau ?
SHARE est une enquête longitudinale. Cela signifie que nous interrogeons les mêmes personnes tous les deux ans. Cette régularité nous permet d’observer les changements dans la vie des individus suivis. Et lorsqu'un nombre important de personnes participe à l’enquête, nous pouvons aussi examiner les évolutions de la société dans son ensemble. C’est ainsi que nous pouvons, par exemple, comprendre la façon dont certaines réformes, certains évènements ou certaines campagnes de prévention en santé affectent la vie des populations et leur bien-être. Par conséquent, chaque vague de l’enquête est importante et votre participation régulière est capitale pour nous, même si vous pensez que votre situation n'a pas changé depuis la dernière vague.
Je vais bientôt déménager, puis-je continuer à participer ?
Vous pouvez bien évidemment continuer à participer à l'enquête, et nous communiquer votre nouvelle adresse, afin que nous puissions à nouveau prendre contact avec vous. Vous pouvez contacter Verian par courrier, téléphone ou e-mail.
Courrier :
Verian
73 rue de Vaugirard
75006, Paris
Téléphone : 0 803 000 151
(appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 puis de 13h30 à 18h00)
E-mail : share-etude @ veriangroup.com
Comment se déroule l'entretien ?
Des enquêteurs professionnels de l’institut de sondage Verian, formés spécifiquement sur l'enquête SHARE, sont chargés de conduire les entretiens. Un(e) enquêteur/trice de Verian prendra contact avec vous par téléphone ou en personne pour fixer un rendez-vous. L'entretien peut avoir lieu à votre domicile ou dans un autre lieu, par exemple dans un café. L’enquêteur/trice vous posera un ensemble de questions pré-définies sur divers sujets, tels que votre santé, votre famille ou vos loisirs, et saisira vos réponses sur son ordinateur. Si vous souhaitez ne pas répondre à certaines questions, vous pouvez lui faire savoir à tout moment pendant le questionnaire. L'enquêteur/trice passera alors à la question suivante.
Combien de temps dure l’entretien ?
L’entretien principal de SHARE dure environ 1 heure et se déroule en face-à-face. La durée de l’entretien peut varier légèrement en fonction de plusieurs critères et notamment en fonction de la participation passée : l’entretien sera légèrement plus court pour les individus ayant déjà participé à l’enquête, s’ils nous autorisent à repartir des informations qu’ils nous ont déjà fournies par le passé. Si vous avez des problèmes de concentration, de fatigue ou des contraintes de temps, l'entretien peut être interrompu et repris à une date ultérieure. Vous pouvez également vous faire aider par un proche pour répondre au questionnaire si vous en ressentez le besoin. Discutez-en avec l’enquêteur afin de l'organiser au mieux pour vous.
Quels sont les sujets abordés lors de l’entretien ?
Nous vous poserons des questions en lien avec vos conditions de vie en général : le questionnaire abordera différents thèmes relatifs à votre famille, vos amis, vos loisirs, votre situation financière, votre logement, votre situation professionnelle (actuelle ou passée), votre santé, etc. Nous relèverons également quelques mesures physiques et cognitives. Nous mesurons par exemple la force des mains ou la capacité de mémorisation à l’aide de différents tests simples. Ces mesures sont volontaires et peuvent ne pas être réalisées si vous le désirez.
Puis-je obtenir une rétribution pour ma participation ?
Pour vous remercier de votre participation, vous recevez un chèque cadeau d’une valeur de 15€ pour une personne seule et de 20€ pour un couple.
La confidentialité de mes informations est-elle garantie ?
Oui et c’est notre priorité absolue. Les informations que vous fournissez lors de l’entretien sont enregistrées dans un fichier avec un numéro de code anonymisé. Ce fichier ne contient ni votre nom ni votre adresse. Votre adresse et votre nom sont toujours conservés séparément des réponses que vous fournissez pendant l’entretien. Ainsi, si quelqu’un examine les données de l’entretien, il ne pourra jamais savoir qui a répondu aux questions. Les données sont analysées par la communauté scientifique dans le cadre de projets de recherche scientifiques à but non lucratif. Leur utilisation à titre commercial pour des études de marché est absolument interdite.
SHARE s’est engagé à prendre toutes les mesures juridiques et de sécurité nécessaires pour que les dispositions légales prévues en matière de protection des données soient respectées tout au long de la collecte, du stockage, du traitement et de l’analyse des données. Toutes ces procédures se déroulent conformément aux dispositions des lois relatives à la vie privée en France telles que garanties par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). Pour plus d’information, veuillez consultez la page dédiée à la protection des données.
Je suis trop vieux, trop malade ou trop fatigué pour participer à l'enquête. Pourquoi suis-je tout de même sollicité(e) ?
Le but de l’étude est de décrire les conditions de vie de la population dans son ensemble et dans sa diversité. Or, notre société compte beaucoup de personnes dont l’état de santé est dégradé. Si nous n’interrogions que les personnes jeunes et en bonne santé, nous obtiendrions une image déformée de la réalité sur la santé des plus de 50 ans. Autrement dit, les résultats SHARE suggèreraient que la santé de la population est meilleure qu’elle ne l’est réellement. Si vous ne vous sentez pas en mesure de répondre seul à l’enquête SHARE, vous pouvez demander à l’un de vos proches de vous assister pour répondre à une partie ou à la totalité du questionnaire. Ce proche peut être votre conjoint(e) ou partenaire, un enfant, un(e) autre parent(e), un(e) infirmier(ière) ou toute autre personne qui vous connaît bien.
Pouvez-vous déceler une maladie chez moi sur la base des mesures physiques et cognitives que vous relevez ? Les résultats me seront-ils communiqués ?
Les mesures physiques et cognitives que nous effectuons servent à mettre en évidence l'état de santé de l'ensemble de la population. Nous n’analysons pas les résultats individuels. D’autre part, nous maintenons toujours une séparation stricte entre les résultats issus de l’entretien, y compris ceux des mesures physiques et cognitives, et vos données de contact (nom, prénom, adresse, téléphone). Une fois cette séparation effectuée, nous sommes plus capables de relier vos résultats et vos données de contact. Nos analyses et mesures ne sont donc pas adaptées pour établir des diagnostics individuels et nous ne sommes pas en mesure de vous communiquer vos résultats.
Un(e) ami(e) m'a parlé de l’enquête SHARE. Puis-je aussi participer ?
Pour des raisons scientifiques, seules les personnes qui ont été sélectionnées à travers notre procédure aléatoire peuvent participer à l’enquête. Nous sommes cependant ravis de l’intérêt que vous portez à notre étude et nous vous invitons à consulter notre section Recherche pour en apprendre davantage sur les enseignements du projet SHARE.
Ma mère/mon père a été invité à participer à l'étude SHARE. Est-ce que je peux faire confiance à cette invitation et comment vérifier si l'enquêteur est une personne digne de confiance ?
Vous pouvez vous faire confiance à cette invitation : nous menons une étude scientifique et nous vous assurons que toutes les dispositions sont prises concernant la protection des données relatives à votre parent. L’enquêteur de l’institut de sondage Verian qui vous a contacté ou qui a contacté votre parent a été formé spécifiquement pour l'enquête SHARE. Vous pouvez lui demander de vous montrer sa carte professionnelle et de vous donner toutes informations dont il dispose sur l'enquête. Nous vous invitons aussi à parcourir ce site pour trouver toutes les informations susceptibles de vous aider à comprendre les objectifs et le fonctionnement de l’enquête SHARE. Si vous avez des questions au sujet du déroulement de l’enquête, ou à propos de l'enquêteur, n’hésitez pas à nous contacter.
Je suis prié(e) de fournir des informations sur un proche décédé. Pourquoi devrais-je faire cela et sur quels sujets serai-je interrogé(e) ?
Nous avons pleinement conscience qu’il n’est ni habituel ni facile de répondre à des questions portant sur un proche décédé. Si nous vous demandons de le faire, c’est que ce proche avait déjà participé à l’enquête SHARE par le passé. En participant de son vivant, cette personne avait déjà répondu à des questions importantes sur ses conditions de vie et sa santé. Mais l’enquête SHARE constitue aussi une source unique d'informations sur les conditions de vie des personnes et de leurs proches durant les derniers mois précédant leur décès. Vous pouvez donc, par vos réponses, nous apporter votre regard précieux sur cette période concernant votre proche, et ainsi aider les chercheurs à mieux connaître et comprendre les conditions de fin de vie.
Les questions qui vous seront posées concernent essentiellement les circonstances dans lesquelles votre proche a vécu avant son décès. Ce proche a-t-il eu besoin d'aide et, si oui, a-t-il pu bénéficier de toute l’aide nécessaire ? A-t-il passé du temps à l'hôpital ou en institution médico-sociales ? A-t-il bénéficié de soins palliatifs ? D'un point de vue scientifique, ces informations sont très importantes et méconnues, car rarement collectées dans le cadre d’enquêtes. L’entretien d'une vingtaine de minutes peut être réalisé par téléphone ou en face-à-face. Nous vous remercions par avance pour votre contribution précieuse.